« La médecine, en tout départ, correspond à la capacité de ressentir la souffrance, quelle qu’elle soit. Et au désir de vouloir y apporter un remède. Ou une remédiation. Le médecin, en ce sens, se présente comme un médiateur. Ou une médiatrice. Il ou elle se sent appelé et apte à assurer une médiation entre un être en souffrance et les facteurs, y compris le comportement, les pensées, les sentiments, les paroles et les actes ayant induit cette souffrance. Cet état d’esprit, incluant à son sommet compassion et commisération, ne peut pas se cantonner exclusivement à l’humain. Il s’étend nécessairement au monde animal, au monde végétal et à l’ensemble de notre Biosphère. Car la souffrance est universelle. Tout mal commis, inconsciemment ou consciemment, à l’encontre du monde vivant ou à l’encontre du monde supportant le monde vivant se répercute sur l’ensemble des vivants. Y compris sur celui ou celle qui a commis cet acte. Ou sur des êtres auxquels il est attaché.
Le premier « remède » est donc le médecin lui-même. Quand le médecin travaille à accroitre sa faculté de compréhension, quand il approfondit et affine sa capacité d’empathie et quand il se perfectionne dans son savoir-faire, le « remède » qu’il représente augmente son intelligence, son respect, son humanité et son efficacité.

Le choix d’une écobiomédecine accompagnée d’une écobiopharmacie verte, ainsi que d’une écobioesthétique et d’une écobiocosmétique, n’est plus une option accessoire. Arrivés à ce stade extrême de destruction et d’empoisonnement de la Biosphère, en rapport avec les activités humaines, nous n’avons lus vraiment le choix. Et nous avons très peu de temps. Si nous ne nous décidons pas, collectivement et unanimement, à nous engager sur la voie du respect des équilibres des écosystèmes du monde vivant, nous savons que le navire Terre va heurter l’iceberg.

L’écobiomédecine et l’écobiopharmacie se fondent avant tout sur la connaissance et sur le respect des équilibres écosystémiques. Il est impossible de séparer l’état de santé du sol, celui des eaux (douces et maritimes), celui de l’atmosphère et celui des bactéries de l’état de santé de tous les autres êtres vivants. »

 

Texte tiré de l’aromathérapie quantique du Docteur Daniel Penoel