LE TABLEAU MAGIQUE

C’est quoi l’olfactologie ?
Une cousine de l’aromathérapie.
Mais encore ?
Et bien ce qui relie les deux pratiques, ce sont les huiles essentielles.
L’aromathérapie utilise leurs propriétés bio-chimiques, pour soigner les petits tracas du quotidien et compléter les traitements allopathiques.
L’olfactologie, quant à elle, utilise les propriétés physiques des huiles essentielles. Dans le langage « new-age », on dit qu’une huile essentielle « vibre ». Mais cela n’a rien d’une élucubration ésotérique. Une huile essentielle a effectivement, et scientifiquement, une fréquence électro-magnétique.
En respirant une huile essentielle, vous entrez en résonance avec elle, et réciproquement. Le travail de l’olfactologue consiste à identifier, au cours d’une séance en face à face, quelles huiles essentielles vont aider à harmoniser, pacifier et rééquilibrer les émotions de la personne. Après une bonne heure d’échanges et de découvertes olfactives, vous repartez avec un échantillon, sur mesure, fait d’un assemblage des huiles essentielles qui auront « réussi » le test de votre nez et de votre être.
A vous ensuite de travailler à la maison. En respirant votre mélange, au moins une fois par jour le premier mois, plus si cela vous appelle. Mais en respirant en conscience, conscience de cette senteur qui entre dans vos narines, de votre environnement, de vous-même. trois minutes minimum. Trois minutes de présent par jour, trois minutes de présence.
Comme tous les autres sens, les odeurs sont une porte vers votre intériorité. En fonction de votre sensibilité, vous irez plus facilement vers les odeurs, ou les sons, ou les couleurs. Mais au fond, toutes mènent au même endroit : au coeur de vous-même, à votre essence, à votre quintessence.
Elles ne feront pas le travail à votre place. Elles ne sont pas là pour ça. Ni elles, ni le thérapeute. En revanche, elles sont là pour vous aider, vous guider, vous donner force et courage dans les moments de doute, mettre en lumière vos ombres, sans complaisance, mais avec compassion, et indulgence, vous permettre d’accueillir, de reconnaitre et d’accepter les émotions négatives telles que la tristesse, la peur ou encore la colère. Enfin, elles éclairent le chemin de la transformation et du juste équilibre.
Une huile essentielle en particulier ?
De Piquante à Envoûtante, d’Entêtante à Ennivrante…
Qui s’y frotte s’y pique. Il faut en faire du chemin pour arriver jusqu’à moi. S’écorcher, saigner, se fuir.
Et puis un jour, je vous accueille, ou plutôt vous m’accueillez. Vous m’ouvrez les bras, vous me recevez. Je suis Amour. L’Amour de soi. Qui permet de s’élever dans l’Amour des autres. Je fais éclore le cœur… Lorsque vous m’avez apprivoisée, vous ne vous appartenez plus. Vous appartenez au monde, à l’Univers.
Je suis, je suis…Je suis la Rose !
Avant d’essayer l’une des huiles essentielles proposées, il est recommandé de faire un test préalable sur la peau afin de déterminer une éventuelle allergie aux huiles essentielles. Pour cela, diluer1 goutte d’huile essentielle dans 1 goutte d’huile végétale. Appliquer un peu de cette préparation à la pliure du bras et masser légèrement. Laisser agir 10 minutes à 1 heure. Si vous n’observez ni inflammation, ni démangeaison, ni plaque rouge, vous pouvez utilisez cette huile sans crainte.
· Ne pas utiliser les HE pendant la grossesse, l’allaitement, chez les enfants de moins de 3 ans et les personnes âgées.
· Les utiliser avec précaution chez les enfants de moins de 7 ans, les personnes atteintes d’épilepsie et en cas de problème cardiaque. Seul un médecin spécialisé en aromathérapie peut prendre cette responsabilité.
· Certaines huiles essentielles, bénéfiques sur des courtes périodes, peuvent se révéler nocives ou voir leurs effets s’inverser en cas d’utilisation prolongée ou massive. Il est donc impératif de toujours consulter un spécialiste pour l’établissement du diagnostic et l’appréciation de la gravité de la pathologie.
· Ne pas les mettre dans les yeux. Si, par accident, l’œil reçoit de l’huile essentielle, imbibez un coton d’huile végétale, celle-ci calmera immédiatement l’inflammation.
· Ne pas les laisser à la portée des enfants.
· Si, par mégarde, il vous arrivait de dépasser le gramme d’huile essentielle (HE) (1/2ml) en une seule prise, il convient de suivre les consignes suivantes
• Certaines huiles essentielles sont dermocaustiques, c’est-à-dire qu’elles peuvent provoquer des brûlures de la peau. Ces huiles seront utilisées sur avis médical et toujours très diluées. JAMAIS à l’état pur. En voici la liste :
• Certaines huiles essentielles sont particulièrement allergisantes :
• Certaines HE sont irritantes. On ne les utilisera pas seules en diffusion atmosphérique, mais accompagnées d’autres huiles plus adoucissantes :
• Certaines HE sont photosensibilisantes si on les applique en voie interne ou en voie cutanée. En diffusion, les molécules photosensibilisantes ne passent pas dans l’organisme. Il s’agit de toutes les essences, c’est-à-dire, toutes les expressions de zestes d’agrumes (les molécules photosensibilisantes ne passent pas non plus dans les procédés de distillation) :
• Toutes ces essences peuvent également provoquer des irritations cutanées à l’état pur.
Les réflexions dispensées ici ne peuvent en aucun cas se substituer à une consultation chez un médecin ou un pharmacien qu’il vous revient de contacter pour votre suivi.
Tableau indicatif des pourcentages de dilution
Le terme “aromathérapie” désigne l’emploi des huiles essentielles issues des plantes aromatiques pour améliorer ou préserver sa santé et son bien-être.
L’huile essentielle (HE) est une substance volatile et odoriférante sécrétée par les plantes aromatiques. L’huile essentielle est obtenue à partir d’une matière première (dont elle porte le nom) par simple distillation ou par expression mécanique à froid. Les parties distillées peuvent être situées tant au niveau des parties aériennes (fleurs, feuilles, tiges et rameaux) que des organes souterrains (racines, rhizome).
Les huiles essentielles, constituant le système de défense de la plante, sont gorgées de principes actifs qui agissent sur notre équilibre psychique et physique. Une huile essentielle contient 100% de molécules aromatiques.
1 – La distillation lente par entraînement à la vapeur d’eau permet d’extraire les éléments actifs des plantes dans un alambic. Ce procédé d’extraction traditionnel entraîne les substances aromatiques grâce à la vapeur d’eau, à pression contrôlée, qui fait éclater les cellules sécrétrices (« poches à essences ») de la plante contenant les molécules aromatiques.
Cette vapeur chargée de principes aromatiques passe dans un serpentin qui baigne dans une cuve d’eau froide et redevient liquide (c’est le « distillat », communément appelé « eau florale »). Arrivée dans l’essencier, l’huile essentielle se sépare de la phase aqueuse par simple différence de densité, l’huile essentielle étant généralement plus légère que l’eau.
La distillation lente à basse pression (qui se fait au détriment de la vitesse …donc du volume… et de la rentabilité) vous assure une meilleure qualité : la vapeur d’eau passant plus lentement au coeur de la plante se charge intimement de toutes les molécules aromatiques du végétal et les restitue à l’huile essentielle pour lui conférer une richesse et une rondeur aromatique exceptionnelles…
2 – L’expression à froid, réservée aux écorces d’agrumes (orange, citron, mandarine, pamplemousse, bergamote, etc.) est une méthode consistant à briser mécaniquement les cellules sécrétrices pour en récupérer les précieux liquides. Ce procédé réalisé à température ambiante consiste à dilacérer (procéder à de multiples petites coupures) les zestes (péricarpe) du fruit. Le contenu des poches sécrétrices est rompu puis récupéré en exerçant sous un courant d’eau une action abrasive sur toute la surface du fruit. Une fois les déchets solides éliminés, l’huile essentielle (dite essence pour ce procédé) est séparée de la phase aqueuse dans une centrifugeuse, puis filtrée.
Toute étiquette d’une huile essentielle vendue par un laboratoire/distributeur sérieux doit comporter :
· La dénomination botanique (le nom latin)
· La partie de la plante distillée
· Le chémotype ou “race chimique” qui est la molécule la plus caractéristique de l’huile essentielle, celle qui va engendrer sa propriété dominante.
· Le fait qu’elle soit 100% pure et naturelle (afin d’éviter les falsifications)
· L’origine géographique de la plante utilisée